Les métiers de l'ACACED
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L’ACACED (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d’Espèces Domestiques) a remplacé, depuis 2016, le CCAD (Certificat des Animaux de Compagnie). L’ACACED est un document qui ouvre les portes du secteur des métiers animaliers car il est exigé dans de nombreux métiers. S’il est nécessaire, il n’est toutefois pas toujours suffisant et vous devrez également suivre des formations professionnelles adaptées à certains métiers, lesquelles pourront être diplômantes ou certifiantes selon les cas.
Sachez que, si les formations sont indispensables pour acquérir toutes les bases essentielles et les gestes efficaces pour bien s’occuper des animaux de compagnie, il existe de nombreux métiers du secteur animalier qui s’exercent sans exigence de diplôme. La plupart des formations sont accessibles à tous, sans limite d’âge et vous pouvez vous former par le biais de la formation initiale ou de la formation continue (exemple : cas d’une reconversion professionnelle adulte).
Qu’est-ce que l’ACACED ?
L’ACACED (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d’Espèces Domestiques) a remplacé, depuis 2016, le CCAD (Certificat des Animaux de Compagnie). L’ACACED est un document qui ouvre les portes du secteur des métiers animaliers car il est exigé dans de nombreux métiers. S’il est nécessaire, il n’est toutefois pas toujours suffisant et vous devrez également suivre des formations professionnelles adaptées à certains métiers, lesquelles pourront être diplômantes ou certifiantes selon les cas.
Sachez que, si les formations sont indispensables pour acquérir toutes les bases essentielles et les gestes efficaces pour bien s’occuper des animaux de compagnie, il existe de nombreux métiers du secteur animalier qui s’exercent sans exigence de diplôme. La plupart des formations sont accessibles à tous, sans limite d’âge et vous pouvez vous former par le biais de la formation initiale ou de la formation continue (exemple : cas d’une reconversion professionnelle adulte).
L’ACACED est indispensable pour acquérir les connaissances fondamentales qui concernent le soin aux animaux (hygiène, alimentation, soins d’urgences des blessures, suivi des vaccinations…), leur mise en sécurité et la surveillance des lieux de vie (propreté, équipements, etc.), leurs besoins comportementaux, etc. Cette attestation en poche, il sera souvent nécessaire de se former plus précisément dans le métier que l’on souhaite exercer, ce qui peut souvent se faire grâce à un centre de formation à distance spécialisé dans les métiers animaliers.
Les métiers animaliers où l’ACACED est exigé vont concerner :
L’objectif de ce métier est de sélectionner des animaux (chiens ou chats) puis de les élever et de veiller à leur accouplement en vue de la vente à des professionnels ou des particuliers. Un éleveur peut se spécialiser dans un type d’animal (exemple : chien) mais aussi dans une race précise. Le choix se fait en fonction des connaissances de l’éleveur sur telle ou telle race mais aussi pour répondre à une demande de la clientèle.
L’éleveur ou l’éleveuse de chiens ou de chats doit savoir sélectionner avec soin les animaux en se basant sur plusieurs critères (pedigree, santé de l’animal, taille, couleur de la robe…). Il organise l’accouplement et doit aider les femelles pendant la mise bas. Il s’occupe des adultes et des petits en tous points (suivi de la bonne santé, vaccinations, entretien de l’animal, soins réguliers et éducation des jeunes chats ou chiens). Il doit assurer également la bonne tenue et la propreté de la chatterie ou du chenil et respecter les normes sanitaires et les règles de sécurité. L’éleveur de chats ou de chiens est souvent à son compte et doit également être capable de s’occuper de la gestion administrative et commerciale de l’élevage.
Il peut vendre les animaux en faisant venir les particuliers à son élevage mais il a également la possibilité de les présenter lors d’expositions canines ou félines. Un éleveur pourra également avoir une activité complémentaire en mettant son infrastructure à disposition pour assurer la pension animalière pour les maîtres qui partent en vacances et ne peuvent emporter leur chien ou leur chat avec eux.
L’exercice du métier se fait souvent en indépendant. L’éleveur se met à son compte mais doit avoir un espace d’accueil conforme aux normes requises par le département ou par la commune où il habite.
S’il est diplômé, l’éleveur peut aussi se tourner vers des structures d’élevage et préférer travailler en tant que salarié d’un chenil ou d’un refuge par exemple. Il peut devenir également gérant d’un élevage. En tant que salarié, son salaire débute au SMIC et évolue faiblement. S’il préfère se mettre à son compte, sa rémunération peut varier en fonction de la race choisie et de la demande, de la réputation de son élevage et de la capacité d’accueil en chiens ou en chats. Un éleveur qui vend très peu pourra prévoir une deuxième activité en parallèle pour augmenter ses revenus.
Pour être considéré comme éleveur professionnel, l’élevage doit réaliser plus d’une portée par an.
L’éleveur canin ou félin doit avoir validé l’ACACED et respecter les normes et formalités (déclaration au Centre de Formalités des Entreprises notamment) s’il souhaite ouvrir son propre élevage. L’éleveur ou l’éleveuse de chiens ou de chats doit également faire les démarches pour s’inscrire au Livre des Origines Français (LOF ou LOOF pour les chats) afin de pouvoir être en règle s’il utilise l’appellation « chien de race » : cette démarche concerne uniquement les animaux (chiens ou chats) qui justifient d’un pedigree.
Concours de sauts d’obstacles pour les chevaux, expositions félines ou canines, compétitions et courses d’animaux sont le plus souvent encadrés par des professionnels du secteur des métiers animaliers possédant au minimum l’ACACED mais pouvant être formés très souvent plus spécifiquement dans leurs disciplines respectives (dresseur, éducateur, comportementaliste animalier, toiletteur, auxiliaire vétérinaire, etc.).
Ces métiers ne nécessitent pas tous de longues études, à l’exception du vétérinaire qui doit se former entre 6 et 8 ans pour obtenir son diplôme. Pour les autres métiers, les professionnels sont souvent tenus d’avoir au moins validé l’ACACED et quelquefois, de valider des certifications professionnelles après une formation de courte durée. De nombreuses formations sont accessibles via la formation à distance sans limite d’âge et sans obligation de diplôme. Il est fortement recommandé de se former pour savoir comment s’occuper des animaux, connaître les soins à leur apporter, les moyens de leur assurer une bonne santé et de les élever dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité, etc.
Pour devenir agent animalier et travailler dans un refuge, il faut aimer travailler au contact des animaux et avoir une bonne résistance physique pour pouvoir manipuler les animaux lors des soins.
S’il travaille à la SPA (Société Protectrice des Animaux) qui comporte actuellement environ 700 salariés, l’agent animalier doit avoir soit un BEP agricole, soit un niveau Bac Général. D’autres diplômes peuvent aussi être acceptés comme le CAP agricole ou encore le Bac pro animalier. De plus, le candidat à un poste à la SPA doit avoir validé l’ACACED et posséder un permis B.
La SPA recrute sur son site internet et à l’échelle nationale pour divers types de métiers. Les débouchés professionnels ne manquent pas lorsque l’on exerce dans cette association qui n’est d’ailleurs pas la seule à recruter régulièrement. D’autres associations comme la Fondation Assistance aux Animaux, la Fondation Brigitte Bardot, ou encore 30 millions d’amis, etc. peuvent représenter un véritable vivier d’emplois pour les métiers animaliers.
Le vendeur doit avoir des compétences en vente au public et en conseil et doit connaître tout ce qui concerne les animaux dont il s’occupe, comme leur mode d’alimentation, les soins à leur prodiguer, etc. Il est compétent pour vendre aussi les aliments pour chiens, chats et NAC et pour conseiller sa clientèle sur le choix des bons produits en fonction de l’âge, de la race, de la santé de l’animal. Il conseille aussi sur le choix des accessoires, d’équipements et de soins aux animaux.
Le métier de la vente dans le secteur animalier peut se faire en animalerie, en jardinerie/animalerie ou encore dans un libre-service agricole.
S’il faut obtenir l’ACACED, ce métier ne nécessite pas forcément d’autres diplômes particuliers. Toutefois, le futur vendeur en animalerie pourra se former afin d’acquérir des compétences essentielles en techniques de vente et soins aux animaux domestiques. Ce métier offre généralement de nombreux débouchés professionnels.
Pour un salarié en animalerie, la rémunération de début de carrière est le SMIC mais un vendeur animalier, avec de solides compétences acquises avec la formation et l’expérience terrain pourra vite évoluer dans cette profession et obtenir une rémunération pouvant atteindre 1 900 euros bruts mensuels et plus s’il est promu manager d’une équipe de vendeurs.
Le passage par le dresseur animalier peut s’avérer indispensable et va concerner aussi bien l’animal que son maître afin que ce dernier apprenne également les bons réflexes vis-à-vis de son animal de compagnie.
L’éducateur devra savoir adapter la méthode en fonction de l’espèce mais aussi de la race de l’animal. Pour éduquer un animal, il faut lui apprendre les règles de l’obéissance mais aussi quelques règles d’hygiène. L’objectif est de permettre au maître et à son animal d’aboutir à une relation harmonieuse.
L’éducateur félin ou canin peut travailler sur le terrain ou/et à domicile. Il est capable d’apporter des conseils éclairés aux maîtres sur les notions d’obéissance, mais aussi de soin à l’animal et d’alimentation. Le travail avec le maître est essentiel pour instaurer les bons automatismes.
Les éducateurs canins sont de plus en plus sollicités et peuvent travailler seuls, à leur compte (la majorité), ou pour une entreprise ou une association. Lorsqu’il exerce à son compte, le dresseur canin peut aménager un terrain pour l’exécution de certains entrainements de dressage à l’animal. Une partie du travail du dresseur peut également se dérouler chez le propriétaire de l’animal et en sa présence.
Le métier d’éducateur canin permet aussi de pouvoir travailler dans le milieu des associations (SPA, LPA, etc) ou dans les refuges. Le dresseur canin et félin peut aussi travailler pour un éleveur pour l’accompagner dans l’éducation des chiots de son élevage par exemple.
Aucun diplôme n’est exigé pour entreprendre une formation d’éducateur canin ou félin. Vous pourrez acquérir les compétences complémentaires à celles obtenues avec l’ACACED, en suivant une formation d’éducateur canin ou félin auprès d’un centre de formation spécialisé et valider un certificat de capacité d’éducateur canin. S’il est à son compte, l’éducateur canin peut percevoir une rémunération de 1 500 euros par mois. Son salaire est évolutif en fonction de l’augmentation de sa clientèle et pourra aussi être plus important s’il est salarié dans une structure animalière.
Le dresseur ou éducateur canin peut se spécialiser dans certains domaines : devenir éducateur canin pour les chiens d’aveugles, ou devenir maître-chien auprès de la police nationale ou pour les sapeurs-pompiers...
Le gardien à domicile effectue les promenades quotidiennes de l’animal, s’occupe de son alimentation et de sa propreté, lui assure la compagnie et les soins indispensables en l’absence de ses maîtres.
Bien souvent, si vous voulez faire de votre passion pour les animaux un métier à plein temps, le mieux est d’ouvrir votre pension canine. Dans ce cas, il est conseillé de faire une formation pension canine avec un centre de formation afin d’avoir toutes les compétences requises et de valider également l’ACACED. Vous devez également avoir obtenu l’attestation délivrée par la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) et une certification professionnelle.
Ouvrir une pension canine doit se faire dans le respect des règles strictes administratives et cela, dans l’intérêt de l’animal, ces règles étant différentes selon le nombre de chiens que vous pourrez accueillir dans votre pension.
Le taxi animalier peut être appelé pour le transport rapide d’un animal blessé ou malade chez le vétérinaire ou bien pour le faire transporter pour un rendez-vous de toilettage. Il est aussi appelé pour transporter un animal entre le domicile de son maître et une gare ou tout autre lieu où le maître ne peut le transporter lui-même.
En plus de valider l’ACACED, le taxi animalier doit adresser une demande auprès de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDSCPP) afin d’obtenir une autorisation de transport adaptée pour les espèces domestiques vertébrées. Le taxi animalier devra également détenir un permis B d’au moins 2 ans d’ancienneté et doit justifier d’un casier judiciaire vierge.
Il doit aussi obtenir le certificat de compétence des conducteurs et convoyeurs (appelé anciennement CAPTAV – Certificat d’Aptitude Professionnelle pour le Transport d’Animaux Vivants) qui est un certificat exigé pour tous les professionnels qui organisent le transport d’animaux vivants sur une distance de plus de 65 km.
S’il peut travailler fréquemment au service des particuliers pour les transports des animaux de compagnie d’un lieu à l’autre, le taxi animalier peut également trouver un emploi auprès de l’armée (transport des chiens d’intervention notamment) ou même pour l’État (transport des chiens des douanes notamment).
Le taxi animalier pouvant être amené à transporter un ou plusieurs animaux, il utilise souvent une fourgonnette ou un véhicule monospace, ces véhicules étant suffisamment grands pour recevoir des cages de transport. Ces dernières doivent être confortables et sécurisées. Le professionnel doit s’assurer du nettoyage et de la désinfection systématique des cages après chaque transport. Le véhicule doit être équipé de chauffage et de climatisation pour assurer le transport des animaux dans de bonnes conditions.
Lorsqu’il est à son compte, le taxi animalier propose des prix en fonction de sa zone géographique et de la distance à parcourir. En moyenne, la course en aller simple peut être facturée entre 30 et 60 euros et un Aller/Retour entre 50 et 100 euros selon ces critères.
Description des métiers de l’ACACED
L’ACACED est indispensable pour acquérir les connaissances fondamentales qui concernent le soin aux animaux (hygiène, alimentation, soins d’urgences des blessures, suivi des vaccinations…), leur mise en sécurité et la surveillance des lieux de vie (propreté, équipements, etc.), leurs besoins comportementaux, etc. Cette attestation en poche, il sera souvent nécessaire de se former plus précisément dans le métier que l’on souhaite exercer, ce qui peut souvent se faire grâce à un centre de formation à distance spécialisé dans les métiers animaliers.
Les métiers animaliers où l’ACACED est exigé vont concerner :
- la gestion d’une fourrière ou d’un refuge ;
- le transport et convoyage d’animaux domestiques ;
- la garde d’animaux domestiques à titre commercial ;
- l’élevage animalier à titre commercial (animaux domestiques) ;
- l’éducation et le dressage animalier (animaux domestiques) ;
- la présentation d’animaux domestiques au public (foires, expositions, concours) ;
- la vente d’animaux domestiques (animalerie).
Éleveur de chien ou éleveur de chat
L’objectif de ce métier est de sélectionner des animaux (chiens ou chats) puis de les élever et de veiller à leur accouplement en vue de la vente à des professionnels ou des particuliers. Un éleveur peut se spécialiser dans un type d’animal (exemple : chien) mais aussi dans une race précise. Le choix se fait en fonction des connaissances de l’éleveur sur telle ou telle race mais aussi pour répondre à une demande de la clientèle.L’éleveur ou l’éleveuse de chiens ou de chats doit savoir sélectionner avec soin les animaux en se basant sur plusieurs critères (pedigree, santé de l’animal, taille, couleur de la robe…). Il organise l’accouplement et doit aider les femelles pendant la mise bas. Il s’occupe des adultes et des petits en tous points (suivi de la bonne santé, vaccinations, entretien de l’animal, soins réguliers et éducation des jeunes chats ou chiens). Il doit assurer également la bonne tenue et la propreté de la chatterie ou du chenil et respecter les normes sanitaires et les règles de sécurité. L’éleveur de chats ou de chiens est souvent à son compte et doit également être capable de s’occuper de la gestion administrative et commerciale de l’élevage.
Il peut vendre les animaux en faisant venir les particuliers à son élevage mais il a également la possibilité de les présenter lors d’expositions canines ou félines. Un éleveur pourra également avoir une activité complémentaire en mettant son infrastructure à disposition pour assurer la pension animalière pour les maîtres qui partent en vacances et ne peuvent emporter leur chien ou leur chat avec eux.
L’exercice du métier se fait souvent en indépendant. L’éleveur se met à son compte mais doit avoir un espace d’accueil conforme aux normes requises par le département ou par la commune où il habite.
S’il est diplômé, l’éleveur peut aussi se tourner vers des structures d’élevage et préférer travailler en tant que salarié d’un chenil ou d’un refuge par exemple. Il peut devenir également gérant d’un élevage. En tant que salarié, son salaire débute au SMIC et évolue faiblement. S’il préfère se mettre à son compte, sa rémunération peut varier en fonction de la race choisie et de la demande, de la réputation de son élevage et de la capacité d’accueil en chiens ou en chats. Un éleveur qui vend très peu pourra prévoir une deuxième activité en parallèle pour augmenter ses revenus.
Pour être considéré comme éleveur professionnel, l’élevage doit réaliser plus d’une portée par an.
L’éleveur canin ou félin doit avoir validé l’ACACED et respecter les normes et formalités (déclaration au Centre de Formalités des Entreprises notamment) s’il souhaite ouvrir son propre élevage. L’éleveur ou l’éleveuse de chiens ou de chats doit également faire les démarches pour s’inscrire au Livre des Origines Français (LOF ou LOOF pour les chats) afin de pouvoir être en règle s’il utilise l’appellation « chien de race » : cette démarche concerne uniquement les animaux (chiens ou chats) qui justifient d’un pedigree.
Présentation d’animaux domestiques en concours, compétition
La présentation d’animaux domestiques en concours à titre commercial peut concerner notamment les éleveurs (chiens, chats, NAC), les éducateurs et dresseurs canins ou équins (concours, compétitions). Ces métiers s’exercent tous après validation de l’ACACED.Concours de sauts d’obstacles pour les chevaux, expositions félines ou canines, compétitions et courses d’animaux sont le plus souvent encadrés par des professionnels du secteur des métiers animaliers possédant au minimum l’ACACED mais pouvant être formés très souvent plus spécifiquement dans leurs disciplines respectives (dresseur, éducateur, comportementaliste animalier, toiletteur, auxiliaire vétérinaire, etc.).
Travail en refuge, SPA, fourrière, chenil
Plusieurs types de métiers sont exercés dans le refuge pour animaux. On y trouve l’agent d’accueil qui s’occupe de l’accueil des adoptants et gère les dossiers d’adoption notamment, les agents animaliers qui s’occupent du soin quotidien aux animaux (alimentation, entretien des animaux et des enclos), le vétérinaire qui s’occupe de tous les soins à donner aux animaux du refuge, l’auxiliaire de santé animale (ASA) qui est un véritable bras droit pour le vétérinaire, l’éducateur canin et le toiletteur…Ces métiers ne nécessitent pas tous de longues études, à l’exception du vétérinaire qui doit se former entre 6 et 8 ans pour obtenir son diplôme. Pour les autres métiers, les professionnels sont souvent tenus d’avoir au moins validé l’ACACED et quelquefois, de valider des certifications professionnelles après une formation de courte durée. De nombreuses formations sont accessibles via la formation à distance sans limite d’âge et sans obligation de diplôme. Il est fortement recommandé de se former pour savoir comment s’occuper des animaux, connaître les soins à leur apporter, les moyens de leur assurer une bonne santé et de les élever dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité, etc.
Pour devenir agent animalier et travailler dans un refuge, il faut aimer travailler au contact des animaux et avoir une bonne résistance physique pour pouvoir manipuler les animaux lors des soins.
S’il travaille à la SPA (Société Protectrice des Animaux) qui comporte actuellement environ 700 salariés, l’agent animalier doit avoir soit un BEP agricole, soit un niveau Bac Général. D’autres diplômes peuvent aussi être acceptés comme le CAP agricole ou encore le Bac pro animalier. De plus, le candidat à un poste à la SPA doit avoir validé l’ACACED et posséder un permis B.
La SPA recrute sur son site internet et à l’échelle nationale pour divers types de métiers. Les débouchés professionnels ne manquent pas lorsque l’on exerce dans cette association qui n’est d’ailleurs pas la seule à recruter régulièrement. D’autres associations comme la Fondation Assistance aux Animaux, la Fondation Brigitte Bardot, ou encore 30 millions d’amis, etc. peuvent représenter un véritable vivier d’emplois pour les métiers animaliers.
Vente d’animaux à titre commercial
La vente à titre commercial, par exemple le métier de vendeur en animalerie, nécessite des connaissances sur plusieurs types d’animaux de compagnie (chiens, chats, NAC). Pour mieux conseiller et guider ses clients, il est recommandé de passer l’ACACED pour les 3 catégories.Le vendeur doit avoir des compétences en vente au public et en conseil et doit connaître tout ce qui concerne les animaux dont il s’occupe, comme leur mode d’alimentation, les soins à leur prodiguer, etc. Il est compétent pour vendre aussi les aliments pour chiens, chats et NAC et pour conseiller sa clientèle sur le choix des bons produits en fonction de l’âge, de la race, de la santé de l’animal. Il conseille aussi sur le choix des accessoires, d’équipements et de soins aux animaux.
Le métier de la vente dans le secteur animalier peut se faire en animalerie, en jardinerie/animalerie ou encore dans un libre-service agricole.
S’il faut obtenir l’ACACED, ce métier ne nécessite pas forcément d’autres diplômes particuliers. Toutefois, le futur vendeur en animalerie pourra se former afin d’acquérir des compétences essentielles en techniques de vente et soins aux animaux domestiques. Ce métier offre généralement de nombreux débouchés professionnels.
Pour un salarié en animalerie, la rémunération de début de carrière est le SMIC mais un vendeur animalier, avec de solides compétences acquises avec la formation et l’expérience terrain pourra vite évoluer dans cette profession et obtenir une rémunération pouvant atteindre 1 900 euros bruts mensuels et plus s’il est promu manager d’une équipe de vendeurs.
Éducateur et dresseur canin, félin
Le propriétaire d’un animal, chien ou chat, peut quelquefois rencontrer des difficultés pour éduquer son animal. Or, pour que l’animal domestique soit social et puisse se comporter correctement dans toutes les situations de la vie, en intérieur comme à l’extérieur, il faudra parfois faire appel à un éducateur canin ou félin pour son chien ou son chat.Le passage par le dresseur animalier peut s’avérer indispensable et va concerner aussi bien l’animal que son maître afin que ce dernier apprenne également les bons réflexes vis-à-vis de son animal de compagnie.
L’éducateur devra savoir adapter la méthode en fonction de l’espèce mais aussi de la race de l’animal. Pour éduquer un animal, il faut lui apprendre les règles de l’obéissance mais aussi quelques règles d’hygiène. L’objectif est de permettre au maître et à son animal d’aboutir à une relation harmonieuse.
L’éducateur félin ou canin peut travailler sur le terrain ou/et à domicile. Il est capable d’apporter des conseils éclairés aux maîtres sur les notions d’obéissance, mais aussi de soin à l’animal et d’alimentation. Le travail avec le maître est essentiel pour instaurer les bons automatismes.
Les éducateurs canins sont de plus en plus sollicités et peuvent travailler seuls, à leur compte (la majorité), ou pour une entreprise ou une association. Lorsqu’il exerce à son compte, le dresseur canin peut aménager un terrain pour l’exécution de certains entrainements de dressage à l’animal. Une partie du travail du dresseur peut également se dérouler chez le propriétaire de l’animal et en sa présence.
Le métier d’éducateur canin permet aussi de pouvoir travailler dans le milieu des associations (SPA, LPA, etc) ou dans les refuges. Le dresseur canin et félin peut aussi travailler pour un éleveur pour l’accompagner dans l’éducation des chiots de son élevage par exemple.
Aucun diplôme n’est exigé pour entreprendre une formation d’éducateur canin ou félin. Vous pourrez acquérir les compétences complémentaires à celles obtenues avec l’ACACED, en suivant une formation d’éducateur canin ou félin auprès d’un centre de formation spécialisé et valider un certificat de capacité d’éducateur canin. S’il est à son compte, l’éducateur canin peut percevoir une rémunération de 1 500 euros par mois. Son salaire est évolutif en fonction de l’augmentation de sa clientèle et pourra aussi être plus important s’il est salarié dans une structure animalière.
Le dresseur ou éducateur canin peut se spécialiser dans certains domaines : devenir éducateur canin pour les chiens d’aveugles, ou devenir maître-chien auprès de la police nationale ou pour les sapeurs-pompiers...
Garde à domicile (à titre commercial)
La garde d’un animal domestique à domicile à titre commercial nécessite d’avoir validé l’ACACED. Contrairement à la garde d’animaux, dans le secteur du service à la personne qui peut se faire sans diplôme ou certification particulière, faire de la garde de chiens ou de chats à domicile (chez soi ou au domicile du client) à titre commercial nécessite la validation de l’attestation de connaissances.Le gardien à domicile effectue les promenades quotidiennes de l’animal, s’occupe de son alimentation et de sa propreté, lui assure la compagnie et les soins indispensables en l’absence de ses maîtres.
Bien souvent, si vous voulez faire de votre passion pour les animaux un métier à plein temps, le mieux est d’ouvrir votre pension canine. Dans ce cas, il est conseillé de faire une formation pension canine avec un centre de formation afin d’avoir toutes les compétences requises et de valider également l’ACACED. Vous devez également avoir obtenu l’attestation délivrée par la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) et une certification professionnelle.
Ouvrir une pension canine doit se faire dans le respect des règles strictes administratives et cela, dans l’intérêt de l’animal, ces règles étant différentes selon le nombre de chiens que vous pourrez accueillir dans votre pension.
Taxi animalier
Le taxi animalier va permettre à des personnes qui n’ont pas de moyens de locomotion de transporter leur animal de compagnie. Ce transport peut se faire avec ou sans le maître. Le véhicule est adapté pour la sécurité et le bien-être de l’animal et le professionnel a une formation spécifique pour savoir comment transporter l’animal de compagnie en toute sécurité.Le taxi animalier peut être appelé pour le transport rapide d’un animal blessé ou malade chez le vétérinaire ou bien pour le faire transporter pour un rendez-vous de toilettage. Il est aussi appelé pour transporter un animal entre le domicile de son maître et une gare ou tout autre lieu où le maître ne peut le transporter lui-même.
En plus de valider l’ACACED, le taxi animalier doit adresser une demande auprès de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDSCPP) afin d’obtenir une autorisation de transport adaptée pour les espèces domestiques vertébrées. Le taxi animalier devra également détenir un permis B d’au moins 2 ans d’ancienneté et doit justifier d’un casier judiciaire vierge.
Il doit aussi obtenir le certificat de compétence des conducteurs et convoyeurs (appelé anciennement CAPTAV – Certificat d’Aptitude Professionnelle pour le Transport d’Animaux Vivants) qui est un certificat exigé pour tous les professionnels qui organisent le transport d’animaux vivants sur une distance de plus de 65 km.
S’il peut travailler fréquemment au service des particuliers pour les transports des animaux de compagnie d’un lieu à l’autre, le taxi animalier peut également trouver un emploi auprès de l’armée (transport des chiens d’intervention notamment) ou même pour l’État (transport des chiens des douanes notamment).
Le taxi animalier pouvant être amené à transporter un ou plusieurs animaux, il utilise souvent une fourgonnette ou un véhicule monospace, ces véhicules étant suffisamment grands pour recevoir des cages de transport. Ces dernières doivent être confortables et sécurisées. Le professionnel doit s’assurer du nettoyage et de la désinfection systématique des cages après chaque transport. Le véhicule doit être équipé de chauffage et de climatisation pour assurer le transport des animaux dans de bonnes conditions.
Lorsqu’il est à son compte, le taxi animalier propose des prix en fonction de sa zone géographique et de la distance à parcourir. En moyenne, la course en aller simple peut être facturée entre 30 et 60 euros et un Aller/Retour entre 50 et 100 euros selon ces critères.
Le promeneur de chien peut s’occuper également de nourrir l’animal ou de l’amener chez le toiletteur. Le promeneur de chien percevra généralement une rémunération de 20 euros pour une journée de travail dès lors qu’il assure la promenade et la garde à domicile sur plusieurs jours.
Recevoir l’animal, le doucher, le tondre ou encore l’épiler font partie des tâches du quotidien de ce professionnel qui sait choisir les bons produits en fonction de chaque espèce et de chaque race.
Il doit entretenir son équipement dans le respect des normes de sécurité et d’hygiène. Son travail comprend aussi la vente de produits alimentaires et de produits de soins.
Le travail s’effectue dans un salon de toilettage et le toiletteur travaille souvent debout. Il doit avoir une bonne force physique pour pouvoir déplacer les animaux plus lourds avec facilité.
Pour acquérir les compétences pour ce métier, le futur toiletteur canin pourra également passer par une formation à distance pour se former à son rythme. Cependant, il devra obligatoirement valider le Brevet National de Toiletteur Canin (BNTC) à l’issue de sa formation de deux ans (formation continue ou formation en alternance) pour pouvoir exercer son métier.
Le toiletteur peut être salarié dans un salon de toilettage, mais, avec l’expérience et la constitution d’une clientèle régulière, il pourra ensuite se mettre à son compte et ouvrir son propre salon de toilettage. Ce métier peut également se pratiquer directement au domicile du client.
Le toiletteur canin gagne généralement le SMIC lorsqu’il démarre son activité, mais s’il se met à son compte et ouvre son propre cabinet de toilettage, il pourra gagner entre 1 500 euros et 1 700 euros par mois en se constituant une clientèle régulière.
L’auxiliaire vétérinaire devra veiller sur l’animal dans les phases préopératoires ou post-opératoire. Certains soins lui sont confiés comme les pansements ou d’administration de médicaments sous le contrôle du vétérinaire. Mais, l’auxiliaire de santé va aussi avoir un rôle de conseil auprès des maîtres des animaux (alimentation, soins, dates de vaccinations et de rappels, etc.) et s’occupe de la partie administrative du cabinet notamment de la prise des rendez-vous, de la gestion des stocks et de la facturation…
Les formations sont accessibles avec un niveau Bac ou équivalent. Il est également possible aujourd’hui de choisir de se former à distance pour devenir auxiliaire vétérinaire. La rémunération commence au SMIC en début de carrière mais le poste est évolutif et offre de nombreux débouchés professionnels.
Le soigneur équin pourra pratiquer certains soins vétérinaires courants et s’assurer quotidiennement de la bonne forme des chevaux dont il a la responsabilité. S’il assure les soins aux chevaux, il doit également s’assurer que leurs écuries sont en bon état et répondent à des normes d’hygiène scrupuleuses. Il entretient également les équipements comme les harnais ou les selles. Il a également un bon relationnel avec les propriétaires des chevaux ainsi que les cavaliers. Son rôle peut varier selon la taille de la structure où il exerce. Le soigneur équin doit être polyvalent et savoir s’adapter. S’il a des compétences en équitation, cela va bien sûr représenter un avantage non négligeable pour lui.
Pour devenir soigneur équin, vous pouvez préparer un bac pro en gestion des entreprises hippiques après la 3ᵉ (trois années d’études) ou encore le CAP agricole de palefrenier soigneur. Le choix de la formation à distance est également possible et peut se faire dès 16 ans, sans obligation de diplôme. Cette formation peut permettre de se former à son rythme, par exemple sur 1 à 3 ans selon les situations, avec des stages pratiques prévus au programme. On préconise également l’ACACED pour avoir des compétences de base permettant d’accéder à l’exercice de tous les métiers animaliers.
Le soigneur équin peut souvent commencer au SMIC lorsqu’il débute sa carrière, mais ce métier est évolutif. Le soigneur équin pourra évoluer, par exemple, vers un métier de responsable d’élevage ou encore responsable d’écurie après quelques années d’expérience. D’autres débouchés sont accessibles grâce à ce métier, notamment celui de courtier si vous avez en plus la fibre commerciale !
L’analyse des réactions et du comportement général de l’animal se fait parfois au domicile du propriétaire où le professionnel peut se déplacer. Il reçoit aussi les animaux et leur maître sur son lieu de travail. Cette analyse est complétée par des questions au propriétaire de l’animal et des conseils pour aider à atteindre une amélioration. Le comportementaliste canin peut également, selon les cas, orienter ensuite le client vers un éducateur canin. Ces deux métiers sont souvent très complémentaires.
Le comportementaliste exerce souvent en profession libérale et il fixe lui-même le prix des séances qui pourront varier selon différents critères (lieu d’exercice du métier, ancienneté et notoriété du professionnel…) et se situe entre 40 euros et 80 euros la séance. Il n’est pas rare qu’après sa formation de comportementaliste, le professionnel décide de se former en complément au métier d’éducateur canin.
La liste des métiers animaliers est très large et de nouveaux métiers se créent, participant à l’amélioration du bien-être animal (hydrothérapeute animalier, ostéopathe animalier, naturopathe animalier) ou à la défense de sa cause (avocat de la cause animal, médiateur animalier) pour n’en citer que quelques-uns. Ils répondent à un besoin d’élever et de protéger les animaux domestiques dans le but d’obtenir une meilleure harmonie entre l’homme et l’animal.
Description des métiers où l’ACACED est préconisé
Le secteur animalier est en constante mutation et de nouveaux métiers se créent régulièrement pour améliorer le bien-être et participer à la cause animale. Si tous les métiers animaliers n’exigent pas d’avoir validé l’ACACED, pour nombre d’entre eux, cette attestation de compétences est fortement préconisée.Promeneur de chien (aide à la personne)
Prendre soin d’un animal de compagnie, dans le secteur du service à la personne, consiste notamment à assurer les sorties d’un chien lorsque son maître est âgé ou a un handicap et ne peut plus s’en occuper. Le promeneur de chien peut également aider à amener l’animal chez le vétérinaire. Les personnes âgées ont ainsi la possibilité de garder leur animal plus longtemps.Le promeneur de chien peut s’occuper également de nourrir l’animal ou de l’amener chez le toiletteur. Le promeneur de chien percevra généralement une rémunération de 20 euros pour une journée de travail dès lors qu’il assure la promenade et la garde à domicile sur plusieurs jours.
Toiletteur animalier (BNTC exigé)
Pour prendre soin de l’animal, le métier de toiletteur animalier est très demandé. Certaines races ont d’ailleurs besoin de toilettages réguliers. Le toiletteur animalier doit bien connaître les races canines et félines. Mais il doit aussi avoir des connaissances en anatomie, en comportement animalier pour s’occuper au mieux de ses « clients ».Recevoir l’animal, le doucher, le tondre ou encore l’épiler font partie des tâches du quotidien de ce professionnel qui sait choisir les bons produits en fonction de chaque espèce et de chaque race.
Il doit entretenir son équipement dans le respect des normes de sécurité et d’hygiène. Son travail comprend aussi la vente de produits alimentaires et de produits de soins.
Le travail s’effectue dans un salon de toilettage et le toiletteur travaille souvent debout. Il doit avoir une bonne force physique pour pouvoir déplacer les animaux plus lourds avec facilité.
Pour acquérir les compétences pour ce métier, le futur toiletteur canin pourra également passer par une formation à distance pour se former à son rythme. Cependant, il devra obligatoirement valider le Brevet National de Toiletteur Canin (BNTC) à l’issue de sa formation de deux ans (formation continue ou formation en alternance) pour pouvoir exercer son métier.
Le toiletteur peut être salarié dans un salon de toilettage, mais, avec l’expérience et la constitution d’une clientèle régulière, il pourra ensuite se mettre à son compte et ouvrir son propre salon de toilettage. Ce métier peut également se pratiquer directement au domicile du client.
Le toiletteur canin gagne généralement le SMIC lorsqu’il démarre son activité, mais s’il se met à son compte et ouvre son propre cabinet de toilettage, il pourra gagner entre 1 500 euros et 1 700 euros par mois en se constituant une clientèle régulière.
Auxiliaire vétérinaire
L’auxiliaire vétérinaire, aussi appelée Auxiliaire de Santé Animale exerce auprès d’un vétérinaire soit dans un cabinet vétérinaire, soit dans une clinique vétérinaire. Ses missions consistent notamment à accueillir les clients et leur animal de compagnie lors de visites d’examens de routine ou pour des admissions en cas d’urgence. L’auxiliaire vétérinaire assiste le vétérinaire pendant les soins et s’occupe de préparer le matériel nécessaire ainsi que la salle d’examen. Pendant une opération, cet(te) auxiliaire de santé peut participer aux soins en passant les instruments au vétérinaire dans la salle d’opération puis en désinfectant le matériel.L’auxiliaire vétérinaire devra veiller sur l’animal dans les phases préopératoires ou post-opératoire. Certains soins lui sont confiés comme les pansements ou d’administration de médicaments sous le contrôle du vétérinaire. Mais, l’auxiliaire de santé va aussi avoir un rôle de conseil auprès des maîtres des animaux (alimentation, soins, dates de vaccinations et de rappels, etc.) et s’occupe de la partie administrative du cabinet notamment de la prise des rendez-vous, de la gestion des stocks et de la facturation…
Les formations sont accessibles avec un niveau Bac ou équivalent. Il est également possible aujourd’hui de choisir de se former à distance pour devenir auxiliaire vétérinaire. La rémunération commence au SMIC en début de carrière mais le poste est évolutif et offre de nombreux débouchés professionnels.
Soigneur équin
Le métier de soigneur équin est proche de celui de soigneur animalier, sauf qu’il s’adresse spécifiquement aux soins apportés aux chevaux. Il occupe une place centrale dans l’ensemble des métiers du cheval. De ce fait, on va souvent rencontrer le soigneur équin dans les haras, les élevages de chevaux, les écuries de compétition et les centres équestres. Avec un peu d’expérience, il pourra également postuler pour entrer à la Garde Républicaine de la Gendarmerie Nationale. Les débouchés sont nombreux pour ce métier passionnant !Le soigneur équin pourra pratiquer certains soins vétérinaires courants et s’assurer quotidiennement de la bonne forme des chevaux dont il a la responsabilité. S’il assure les soins aux chevaux, il doit également s’assurer que leurs écuries sont en bon état et répondent à des normes d’hygiène scrupuleuses. Il entretient également les équipements comme les harnais ou les selles. Il a également un bon relationnel avec les propriétaires des chevaux ainsi que les cavaliers. Son rôle peut varier selon la taille de la structure où il exerce. Le soigneur équin doit être polyvalent et savoir s’adapter. S’il a des compétences en équitation, cela va bien sûr représenter un avantage non négligeable pour lui.
Pour devenir soigneur équin, vous pouvez préparer un bac pro en gestion des entreprises hippiques après la 3ᵉ (trois années d’études) ou encore le CAP agricole de palefrenier soigneur. Le choix de la formation à distance est également possible et peut se faire dès 16 ans, sans obligation de diplôme. Cette formation peut permettre de se former à son rythme, par exemple sur 1 à 3 ans selon les situations, avec des stages pratiques prévus au programme. On préconise également l’ACACED pour avoir des compétences de base permettant d’accéder à l’exercice de tous les métiers animaliers.
Le soigneur équin peut souvent commencer au SMIC lorsqu’il débute sa carrière, mais ce métier est évolutif. Le soigneur équin pourra évoluer, par exemple, vers un métier de responsable d’élevage ou encore responsable d’écurie après quelques années d’expérience. D’autres débouchés sont accessibles grâce à ce métier, notamment celui de courtier si vous avez en plus la fibre commerciale !
Comportementaliste canin / félin
Le comportementaliste canin / félin étudie les troubles du comportement chez l’animal domestique et essaie d’en détecter l’origine. Il effectue un travail d’observation qui va permettre d’apporter certains conseils au maître de l’animal domestique. L’objectif sera d’atteindre une meilleure harmonie dans la relation entre l’animal et son propriétaire.L’analyse des réactions et du comportement général de l’animal se fait parfois au domicile du propriétaire où le professionnel peut se déplacer. Il reçoit aussi les animaux et leur maître sur son lieu de travail. Cette analyse est complétée par des questions au propriétaire de l’animal et des conseils pour aider à atteindre une amélioration. Le comportementaliste canin peut également, selon les cas, orienter ensuite le client vers un éducateur canin. Ces deux métiers sont souvent très complémentaires.
Le comportementaliste exerce souvent en profession libérale et il fixe lui-même le prix des séances qui pourront varier selon différents critères (lieu d’exercice du métier, ancienneté et notoriété du professionnel…) et se situe entre 40 euros et 80 euros la séance. Il n’est pas rare qu’après sa formation de comportementaliste, le professionnel décide de se former en complément au métier d’éducateur canin.
La liste des métiers animaliers est très large et de nouveaux métiers se créent, participant à l’amélioration du bien-être animal (hydrothérapeute animalier, ostéopathe animalier, naturopathe animalier) ou à la défense de sa cause (avocat de la cause animal, médiateur animalier) pour n’en citer que quelques-uns. Ils répondent à un besoin d’élever et de protéger les animaux domestiques dans le but d’obtenir une meilleure harmonie entre l’homme et l’animal.